Les livres de la collection : Lucky Luke French versio

Les livres de la collection : Lucky Luke French version

Lucky Luke Vol 78: The Dalton Uncles

L’architecture de la maison est en tout point semblable à celle du film d’Alfred Hitchcock. Du reste, le grand cinéaste sera patron d’un saloon dans cette histoire ainsi que dans La Diligence[54]. À la création de la série, et ce pour les quatre premiers albums de Lucky Luke, Morris reconnaît avoir été fortement influencé par le dessin animé. En effet, les premières planches présentent les caractéristiques du genre, tel qu’il était à l’époque, à savoir un trait rond, des personnages simplifiés, des têtes disproportionnées ou encore des mains à quatre doigts.

Désormais la série va tourner entre plusieurs journaux de bande dessinée. Elle va faire une année dans le journal Nouveau Tintin, l’édition française de l’hebdomadaire belge Tintin, en publiant deux histoires à suivre. La première est publiée en 1975, il s’agit de l’histoire La Guérison des Dalton publiée du no 1 au no 13. Puis la seconde histoire intitulée L’Empereur Smith est publiée la même année du no 30 au no 40[62].

Combien vaut un album de lucky Luke de collection ?

Toutefois, après les quatre premiers albums, il se rend compte des différences qui existent entre les deux procédés et modifie son graphisme[33]. Devant le succès du personnage de Rantanplan, Morris crée une série dérivée où n’apparaît pas Lucky Luke. La série Rantanplan rencontre le succès, ce qui motive la création d’une autre série parallèle intitulée Kid Lucky, qui raconte la jeunesse de Lucky Luke. Les séries dérivées sont confiées à des assistants sans pour autant qu’un studio soit créé par Morris[20] .

Pour 1958, est publiée l’histoire à suivre Ruée sur l’Oklahoma du no 1046 au no 1070, ainsi que l’histoire L’Évasion des Dalton du no 1076 au no 1102. L’année 1959 voit la publication de l’histoire à suivre intitulée En remontant le Mississipi (du no 1111 au no 1132) qui parait en album en 1961. L’année 1960, commence avec la publication de l’histoire à suivre Sur la piste des Dalton du no 1138 jusqu’au no 1159 et À l’ombre des derricks du no 1161 au no 1182, deux histoires publiées en 1962 en album[2]. L’année 1961 est faste pour la série, avec la publication des histoires à suivre Les Rivaux de Painful Gulch du no 1186 au no 1207 (1962 en album), Billy the Kid du no 1210 au no 1231 (1962 en album) et Les Collines noires du no 1232 au no 1253 (1963 en album). Dans Le Parisien libéré, sont publiées deux histoires intitulées Les Dalton courent toujours (année 1960) et Les Dalton sur le sentier de la guerre (année 1961) afin de mieux faire connaître la série auprès du public français.

À lire sur le sujet

Ce dernier lui propose de reprendre Lucky Luke, un an après la mort de Morris. Achdé fait alors un essai sur un album en petit format à l’italienne intitulé Le Cuisinier français. Le style graphique que s’impose Achdé est celui de la série qui va de l’histoire Calamity Jane à l’histoire Le Fil qui chante[21]. Pour ses scénarios, Laurent Gerra met de côté son esprit méchant présent dans ses spectacles[22]. Les albums de Gerra étant publiés une à deux fois tous les deux ans, il est annoncé en 2009 qu’une seconde équipe de scénaristes a été mise sur pied afin de favoriser des sorties d’albums plus rapprochées https://lucky8fr1.com/bonus-sans-depot/.

  • Nebraska Kid, dans l’histoire Les Collines noires prend le visage de Kirk Douglas.
  • L’année suivante est publiée l’histoire à suivre Ma Dalton du no 595 au no 616 (1971 en album).
  • Trouvant remarquable le scénario écrit par René Goscinny pour un film d’animation dont Jijé avait le projet, il fait appel à lui pour écrire le scénario d’un Lucky Luke.
  • Morris, qui déteste les calembours, va demander à Goscinny de ne pas en placer, bien que ce dernier s’amuse à en glisser un dans chaque histoire pour faire tourner Morris en bourrique.
  • En 1984, les studios américains Hanna-Barbera Productions produisent une série animée[17], mais la série ne rencontre pas de succès aux États-Unis, mais bien en Europe.

Créée par Morris, la série va évoluer avec l’arrivée de René Goscinny au scénario à partir de l’album no 9 Des rails sur la prairie de la première série jusqu’à l’album no 14 Le Fil qui chante de la seconde série (sauf l’album no 10 de la première). Les plus marquants sont les frères Dalton, qui sont les cousins des véritables Dalton que Morris avait déjà mis en scène auparavant, mais que ce dernier avait fait mourir à la fin de l’histoire. Goscinny, réalisant la magnifique invention graphique que sont ces quatre personnages, décide de les faire revenir en leur donnant en plus la bêtise comme principal défaut. Morris, qui déteste les calembours, va demander à Goscinny de ne pas en placer, bien que ce dernier s’amuse à en glisser un dans chaque histoire pour faire tourner Morris en bourrique. Malgré un grand respect entre les deux hommes, Morris aura par moments du mal à comprendre l’humour de Goscinny, notamment sur les anachronismes volontairement placés et les références culturelles[42].

L’homme qui tire plus vite que son ombre

Un second film, La Ballade des Dalton, sort en 1978, réalisé par les deux auteurs avec l’aide de Pierre Tchernia, au sein des studios Idéfix (créés par Goscinny, Uderzo et Dargaud). Goscinny étant mort l’année précédente d’un arrêt cardiaque, il n’a pas pu assister au montage final du film[d 1]. Morris quitte Dargaud pour fonder sa propre maison d’édition, Lucky Productions.

Comme Jolly Jumper, il sait s’exprimer par des pensées, mais les siennes sont ineptes et seul le lecteur en a connaissance. Incapable de flairer une piste, de nager, de chasser et de survivre seul, il est plusieurs fois sauvé par des quidams ou par Lucky Luke[d 10]. De sa famille on connaît l’existence d’un frère cadet pékinois et de parents qu’il n’a jamais revus depuis sa première sortie seul[d 9]. Présent dès Arizona 1880, la première histoire de la série, il est de couleur blanche, avec une crinière blonde et des taches marron sur la croupe.

Ouest France le 25/10/2022

Plusieurs personnes publiques ont été surnommées, par les médias, du nom de personnages issus de la série. Le footballeur Bruno Bellone est surnommé « Lucky Luke », même surnom pour Pierre Lescure, l’ancien directeur de Canal+, ou encore le mafieux Franck Perletto. Le premier film en prises de vue réelles inspiré de la série est Le Juge du réalisateur Jean Girault sorti en 1971. Il s’agit d’une adaptation de l’histoire du même nom avec Pierre Perret dans le rôle du juge Roy Bean. En revanche, Lucky Luke est purement et simplement absent du film, remplacé par le second rôle Buck Carson. L’absence du héros de la série dans ce film n’est pas tellement ressentie puisqu’il joue un rôle secondaire dans l’intrigue de l’histoire originale publiée en 1959[s 17].

Du côté de la bande dessinée, quelques auteurs se sont réclamés de la série comme Zep, l’auteur de Titeuf[107],[108], ou encore Christophe Blain[107], qui dit avoir appris à lire avec Lucky Luke[109]. Dans le même registre les stéréotypes envers les Mexicains qui font la sieste, les Chinois systématiquement blanchisseurs ou restaurateurs et les Amérindiens qui parlent petit nègre vont disparaitre de la série[17]. La plongée verticale est un angle de vue plus rarement utilisé dans la série, mais dont la particularité permet à elle seule de faire un gag.

France Bleu 7-9 le 06/11/2022

Il possède plusieurs qualités assez inhabituelles pour un cheval, puisqu’il peut tenir en équilibre sur un fil avec un piano sur le dos, monter aux arbres, compter, forcer les serrures et jouer aux échecs, battant même souvent Lucky Luke à ce jeu. Excellent compagnon, il lui arrive de faire la lessive, le ménage et la cuisine pour Lucky Luke. Très susceptible, il peut se vexer lorsque son cow-boy lui adresse une remarque désagréable. Il déteste Rantanplan et ne manque jamais une occasion de le critiquer[d 8]. Héros éponyme de la série, Lucky Luke est un cow-boy solitaire réputé être « l’Homme qui tire plus vite que son ombre ».

  • Quand Morris quitte Dargaud pour Lucky Productions en 1990, il en profite pour refaire le dessin du quatrième de couverture des albums.
  • L’allié de Lucky Luke dans l’histoire Le 20e de cavalerie est dur, froid et distant, il s’agit du colonel Mac Straggle de la cavalerie[d 39], ainsi que son fils Grover qui est aussi son souffre douleur[d 40].
  • Ces contacts avec les auteurs de bande dessinée américains auront un impact important sur son travail[c 2].

La même année sort un jeu intitulé Lucky Luke Wanted où il faut rechercher des bandits[s 33]. L’année suivante, sort un jeu intitulé Le jeu du tricheur, un jeu de 52 cartes avec un filtre rouge pour pouvoir lire la carte quand elle est retournée[s 34]. En 1982, est publiée l’album La Corde du pendu et autres histoires qui regroupe une histoire inédite et d’autres prépubliées dans divers journaux. En 1983, sort Daisy Town qui est l’adaptation en bande dessinée du film sortie douze ans plus tôt. Le Ranch maudit est publiée dans l’album éponyme en 1986 avec les histoires La Bonne Aventure[64], Le Flume[64] et La Statue[63]. L’album L’Alibi publié en 1987 regroupe l’histoire éponyme, ainsi que Athletic City, Olé Daltonitos et Un cheval disparaît[63].

Lucky Luke

Le 20e de cavalerie du no 1356 au no 1377 et L’Escorte du no 1380 au no 1401 sont les publications de l’année 1964. L’année 1965 commence avec la publication de l’histoire à suivre Des barbelés sur la prairie du no 1411 jusqu’au no 1432, puis une Calamity Jane du no 1437 au no 1458. La seule histoire à suivre publiée pour l’année 1966 est intitulée Tortillas pour les Dalton du no 1466 au no 1487, l’album, sortie en 1967, est le dernier à paraître chez Dupuis. Une histoire courte intitulée Le Chemin du crépuscule parait dans le no 1482 bis. L’année 1967 est particulière puisqu’il s’agit de la dernière publication régulière dans le journal Spirou avant son transfert pour le journal Pilote. Cette année est publiée La Diligence du no 1504 au no 1525, Le Pied-Tendre du no 1537 au no 1556[2].

  • Le pianiste, toujours inébranlable malgré les bagarres et les fusillades qui l’entourent, est une dernière figure récurrente du saloon[c 7].
  • Ensuite il affronte Cigarette Caesar dans l’histoire Lucky Luke contre Cigarette Cæsar.
  • Le service prend en charge une variété de plates-formes allant de PC, Android, tablette, iPhone et Kindle.
  • Il s’agit d’une adaptation de l’histoire du même nom avec Pierre Perret dans le rôle du juge Roy Bean.
  • En 1972, est publiée l’histoire à suivre intitulé Chasseur de primes du no 658 au no 679 (1972 en album).

Vernon Felps est un fermier cultivateur que Lucky Luke va aider dans une guerre contre les éleveurs dans la quarante-troisième histoire, Des barbelés sur la prairie[d 41]. Comme son frère Jack, il n’a pas de caractère particulier[d 14] et il est d’ailleurs fréquent que les auteurs inversent leurs prénoms[d 15] entre deux albums, voir au sein d’un même album. Il ne prend que quelques initiatives au cours des aventures où il apparaît[d 14]. Sa principale intervention au cours des aventures est, dans l’histoire Dalton City, de tomber amoureux en même temps que son frère Joe de Lulu Carabine, s’engageant alors entre les deux frères une bataille amoureuse[d 15].

Les Aventures de Kid Lucky d’après Morris

Mais la collaboration se termine mal entre Morris et les deux scénaristes. Ceux-ci l’attaquent en justice, puis créent une série similaire intitulée Cotton Kid[16]. En 1984, les studios américains Hanna-Barbera Productions produisent une série animée[17], mais la série ne rencontre pas de succès aux États-Unis, mais bien en Europe. En 1991 les studios français IDDH prennent la suite du dessin animé[18]. Durant cette période, Morris cède les droits patrimoniaux de la série à la société Beechroyd qui ensuite lui redistribue les sommes en fonction des ventes.

  • Elle va obligatoirement être au sommaire de chaque numéro soit avec des histoires courtes complètes ou des histoires à suivre, elle fait aussi la couverture des douze numéros.
  • Le quatrième album intitulé Sous le ciel de l’Ouest sort la même année et contient les histoires huit, neuf et dix.
  • L’histoire Ruée sur l’Oklahoma est cité dans un des cours d’Eric Agostini, professeur de droit à la faculté de Bordeaux.
  • L’album L’Alibi publié en 1987 regroupe l’histoire éponyme, ainsi que Athletic City, Olé Daltonitos et Un cheval disparaît[63].
  • Comme son frère Jack, il n’a pas de caractère particulier[d 14] et il est d’ailleurs fréquent que les auteurs inversent leurs prénoms[d 15] entre deux albums, voir au sein d’un même album.
  • Ses commentaires se font par l’expression de ses pensées, pour regretter une situation ou pour en souligner l’absurdité, prenant souvent le lecteur à témoin.

Il s’agit d’une adaptation pratiquement conforme du premier dessin animé intitulé simplement Lucky Luke (puis renommé Daisy Town par la suite) sorti en 1971. Dix courts-métrages ont aussi été réalisés par la même équipe, pour la télévision. Basés sur les albums de la série, chacun comprend un invité vedette[73]. Le Lucky Luke incarné par l’acteur ne ressemble pas physiquement au Lucky Luke de la bande dessinée puisqu’il porte un long cache-poussière blanc et un chapeau à bords plats, en revanche, les caractéristiques du héros sont conservées[s 17]. Entre mars 1974 et février 1975, la série va avoir son propre journal de bande dessinée.

Albums : Les Aventures de Lucky Luke d’après Morris[modifier modifier le code]

Dans l’histoire La Guérison des Dalton, il révèle une nature honnête après la thérapie du docteur Otto von Himbeergeist, mais naïf et paresseux il se laisse entraîner par ses frères[d 16]. Il apparaît pour la première fois dans Sur la piste des Dalton la trentième histoire de la série, publié pour la première fois en 1960. Il « travaille » dans la prison du Texas où sont emprisonnés les frères Dalton. Il apparaît presque toujours avec eux, les suivant à la trace chaque fois qu’ils s’évadent du pénitencier. Physiquement il possède un pelage marron, une grosse truffe noire et des oreilles pointues[d 9]. Cheval rapide (on dit même qu’il est le plus rapide de l’Ouest), il n’a pas peur du danger et sauve Lucky Luke à plusieurs reprises dans la série.

  • Tous les albums de Lucky Luke qui ont été publiés par ces deux maisons d’édition le sont désormais par cette nouvelle entité.
  • L’année suivante, sort un jeu intitulé Le jeu du tricheur, un jeu de 52 cartes avec un filtre rouge pour pouvoir lire la carte quand elle est retournée[s 34].
  • Dopey, l’un des personnages de Ruée sur l’Oklahoma, ressemble à Michel Simon jeune.
  • En 1983, sort Daisy Town qui est l’adaptation en bande dessinée du film sortie douze ans plus tôt.
  • Devant le succès du personnage de Rantanplan, Morris crée une série dérivée où n’apparaît pas Lucky Luke.

Elle est présente parfois dans des journaux de bande dessinée comme Tintin, Spirou[2] où elle fait son retour, et parfois dans Pif Gadget[13], mais aussi dans des journaux généralistes comme Le Nouvel Observateur et Paris Match[12]. Entre-temps est créé le journal Lucky Luke sur une idée des éditions Dargaud qui pensaient que la série avait l’envergure pour être la vedette d’un périodique[c 4]. Le journal, lancé en 1974 alors que les journaux de bande dessinée entrent dans une période de crise, ne paraît que l’espace d’une année et de 12 numéros[14]. Beaucoup de ses collègues de la bande dessinée sont eux-mêmes représentés dans la série. André Franquin, grand ami de Morris, est présent à plusieurs reprises notamment comme adjoint du shérif[56] ou comme guitariste[57]. Jerry Spring et son ami Pancho, ainsi que Red Ryder et son aide Petit Castor, autres cow-boys du journal Spirou ont aussi droit à leur caricature[60].

Paris fête l’arrivée de Lucky Luke en France

La série se déroule sur une période de 40 ans, de 1861 (juste avant la guerre de Sécession qui débute en avril) jusqu’à la fin du siècle. Les frères Dalton sont les premiers personnages historiques à apparaître dans l’histoire Hors-la-loi (1951). Suivront de grandes figures du Far-West comme le juge Roy Bean dans Le Juge, les frères Earp et en particulier Wyatt Earp dans O.K.

  • Le scénario est simplement constitué d’une série de rebondissements faciles[3] et de gags graphiques[4].
  • Les albums de Gerra étant publiés une à deux fois tous les deux ans, il est annoncé en 2009 qu’une seconde équipe de scénaristes a été mise sur pied afin de favoriser des sorties d’albums plus rapprochées.
  • Au contact de Jijé, il apprendra beaucoup de techniques de la bande dessinée, notamment le dessin d’un croquis d’après nature, grâce à plusieurs séances par semaine sur modèle vivant[c 1].

On sait dans La Guérison des Dalton que petit son père dit “Pa” lui a interdit de retourner à l’école pour un bon point en comportement. Le mot « Fin » qui fait lui aussi partie du tableau de la dernière case est parfois modifié comme dans l’histoire Ma Dalton où il est écrit en point de croix et dans l’histoire Le Grand Duc où le mot est écrit en russe[50]. Aux États-Unis, Morris a fait, par l’intermédiaire de Jijé, une rencontre capitale, celle du Français René Goscinny, qui travaille à l’époque à la chaîne dans une entreprise de cartes postales fabriquées à la main.

Jeux vidéo[modifier modifier le code]

Buffalo Bill apparaît pour la première fois dans le préambule de l’histoire Le Fil qui chante, puis il réapparaît dans Le Pony Express, Belle Starr et La Légende de l’Ouest[d 24]. Jesse James, se prend pour le Robin des Bois de l’Ouest, mais est surtout un voleur méchant et sans foi ni loi. Il apparaît principalement dans l’histoire à son nom où apparaissent aussi son frère ainé et complice Franck[d 25] et son cousin Cole Younger[d 26], puis seul dans Belle Starr. Avant cela, il apparaît trois fois dans la série avec une personnalité et un physique différents de ceux qu’il aura par la suite[d 27]. Il a la particularité d’être aussi le plus bête, sa phrase fétiche étant « Quand est-ce qu’on mange ? Il est souvent le souffre-douleur de ses trois frères, et surtout de Joe.

  • Par exemple, l’album La Ballade des Dalton et autres histoires (1986) comprend Grabuge à Pancake Valley (1955), La Ballade des Dalton, Un Amour de Jolly Jumper et L’École des shérifs (1978).
  • Dans l’histoire Les Dalton à la noce, Samuel Parker, ami de Lucky Luke, veut s’occuper des Dalton avant son mariage[s 12].
  • Cheval rapide (on dit même qu’il est le plus rapide de l’Ouest), il n’a pas peur du danger et sauve Lucky Luke à plusieurs reprises dans la série.
  • La série fut souvent censurée, en particulier en France à cause de la loi de 1949 sur les publications pour la jeunesse, puis à partir de 1955 en Belgique où le gouvernement accuse la bande dessinée de pervertir la jeunesse.
  • Pour ses scénarios, Laurent Gerra met de côté son esprit méchant présent dans ses spectacles[22].
  • Dans Canyon Apache, on assiste à une guerre entre le colonel O’Nollan qui veut se venger des Apaches qui ont enlevé son fils, Patrick, et le jeune chef Apache, Patronimo[d 61].

En 1991, la série quitte les éditions Dargaud pour rejoindre les éditions Lucky Productions, une société qui ne gère que cette série, créée en Suisse par des amis de Morris et de sa femme. Deux ans plus tard est créée une nouvelle société pour gérer les produits dérivés, appelée Lucky Licensing[19]. Le premier long-métrage d’animation adapté de la série sort en 1971 avec simplement pour titre Lucky Luke (rebaptisé Daisy Town en 1983). Il est réalisé par les studios belges Belvision sur scénario original de René Goscinny, Morris et Pierre Tchernia. Cinq ans plus tard, la même équipe produit La Ballade des Dalton avec les studios Idéfix (créées par Goscinny et Uderzo pour réaliser Les Douze Travaux d’Astérix). En 1984, les studios américains Hanna-Barbera Productions produisent une série animée éponyme.

Jolly Jumper

Le scénario est simplement constitué d’une série de rebondissements faciles[3] et de gags graphiques[4]. Leur mère, Ma Dalton, apparaît pour la première fois dans l’histoire qui porte son nom, avant de réapparaître par la suite dans les histoires L’Amnésie des Dalton et Belle Starr. Elle aide à plusieurs reprises ses fils à s’évader de prison, voire les appuie dans leurs méfaits[d 17]. Il possède plusieurs qualités, comme la galanterie puisqu’il enlève son chapeau pour saluer les femmes, la courtoisie, le respect, la séduction (il est courtisé par plusieurs femmes). Il est aussi très solitaire et l’on ne sait rien de sa famille, sauf lorsqu’il parle à deux reprises seulement de son grand-père dans La Ruée vers l’or de Buffalo Creek et Phil Defer[d 4]. Son domicile est inconnu, bien qu’il l’évoque dans la chanson de fin ; on sait toutefois qu’il reçoit la plupart de ses messages dans la ville de Nothing Gulch[h],[d 3].

  • Jean-Luc Mélenchon, pour se moquer des mouvements trotskyste, lambertiste et pabliste, les a appelés « les O’Hara et les O’Timmins », clin d’œil à l’épisode Les Rivaux de Painful Gulch.
  • Même équipe de scénaristes pour Le Pont sur le Mississipi, publiée en 1994.
  • Il possède plusieurs qualités assez inhabituelles pour un cheval, puisqu’il peut tenir en équilibre sur un fil avec un piano sur le dos, monter aux arbres, compter, forcer les serrures et jouer aux échecs, battant même souvent Lucky Luke à ce jeu.
  • Elle va faire une année dans le journal Nouveau Tintin, l’édition française de l’hebdomadaire belge Tintin, en publiant deux histoires à suivre.
  • Ainsi, Tonino Benacquista et Daniel Pennac, toujours avec Achdé au dessin, sont embauchés pour écrire de nouveaux albums, en alternance avec Laurent Gerra[23].
  • Après un essai pour Achdé avec l’histoire courte Le Cuisinier français, sur scénario de Claude Guylouis dont l’album est offert pour l’achat d’un album de la série, sort en 2004 la première histoire de ce nouveau duo, La Belle Province.

Trouvant remarquable le scénario écrit par René Goscinny pour un film d’animation dont Jijé avait le projet, il fait appel à lui pour écrire le scénario d’un Lucky Luke. Morris souhaite alors à la fois se concentrer uniquement sur l’aspect graphique, mais aussi donner du sang neuf à la série[c 2]. Avec Goscinny, les scénarios de la série commencent à avoir une véritable épaisseur. Il crée la routine de la chanson de fin[9] et ajoute de nouveaux personnages secondaires comiques pour faire pendant à Lucky Luke, qu’il ne trouve pas suffisamment drôle[4].

Dans la même série

Il est fondé par René Goscinny qui occupe le poste de directeur de la publication et Morris au poste de directeur artistique. En septembre 2015, le créateur et auteur de la série Silex and the City, le français Jul, est annoncé comme le nouveau scénariste de la série, pour un premier album prévu pour novembre 2016[25]. Louis De Bevere réalisera également le scénario de L’Élixir du Docteur Doxey, d’Alerte aux Pieds-Bleus et de deux histoires courtes[7]. En 2004, Achdé et Gerra reprendront le personnage avec leur album La Belle Province. Sortie d’un jeu vidéo sur Super Nintendo – Édité et développé par Atari, 15 jeux vidéos seront créés à sa suite sur PC, Mac, Playstation ou encore Gameboy.

  • L’année suivante paraissent dans Spirou les histoires, Jours de round-up du no 619 au no 629, Le Grand Combat du no 630 au no 646.
  • Le cercle dynamique rotatif simple ou concentrique repris dans plusieurs albums de la série avec les Amérindiens qui tournent autour d’un chariot[c 5].
  • Le cercle dynamique centripète comme dans l’histoire L’Escorte quand les amérindiens attaquent une diligence déjà sous le feu des bandits voulant délivrer Billy the Kid.
  • Cette dernière utilisation permet de montrer qu’il y a quand même une explication au gag, dans cet exemple les Dalton montrent chacun en même temps un carré d’as[c 5].
  • Lucky Luke – tome 8 – Chasseur de primes est le titre du livre qui est très recherché aujourd’hui.
  • Avec L’arche de Rantanplan, Jul et Achdé font souffler une fois de plus un vent de modernité sur les aventures de celui qu’on surnomme “Lonesome Cowboy” et mettent en lumière les animaux de la série qui font aussi le succès de Lucky Luke.

Le blanchisseur toujours de petite taille et d’origine chinoise, est discret, modeste et parle un langage incompréhensible composé de figures de styles stéréotypées. Le banquier et sa montre à gousset, les dames de la haute bourgeoisie armées de leur ombrelle, l’agent du télégraphe toujours distrait, les vautours sans cesse aux aguets apparaissent également de manière récurrente[c 8]. La ruée vers l’or et l’arrivée de nouveaux colons sur des terres indiennes sont les sujets de nombreux albums. Le conflit légendaire entre les familles Hatfield et McCoy est tourné en dérision dans Les Rivaux de Painful Gulch. L’arrivée de la machine à sous dans l’histoire Le Bandit manchot, la construction de la ligne de chemin de fer Est-Ouest, le Pony Express ou l’arrivée du télégraphe dans Le Fil qui chante sont autant de sujets historiques traités dans Lucky Luke[38]. Lors de la troisième Quinzaine de la BD, en 2006, une trentaine de rues du centre de Bruxelles ont reçu un surnom en hommage à des personnages de bande dessinée[113].

Lucky Luke – L’homme de Washington

Dans la version originale du film, il ne mentionne évidemment pas Jolly Jumper mais Silver, le cheval du Lone Ranger. Le comique Élie Semoun utilise le personnage de Jolly Jumper dans plusieurs de ses sketchs. En littérature, Ma Dalton est citée dans le livre Forages en eaux profondes sur l’affaire Elf de Valérie Lecasble et Airy Routier.

  • Créée par Morris, la série va évoluer avec l’arrivée de René Goscinny au scénario à partir de l’album no 9 Des rails sur la prairie de la première série jusqu’à l’album no 14 Le Fil qui chante de la seconde série (sauf l’album no 10 de la première).
  • Morris s’en sert aussi pour représenter des cercles comme le cercle à dynamique rayonnante de l’histoire Les Dalton se rachètent qui montre un Joe Dalton furieux, bondir des quatre coins du saloon.
  • L’année 1959 voit la publication de l’histoire à suivre intitulée En remontant le Mississipi (du no 1111 au no 1132) qui parait en album en 1961.
  • En effet, les premières planches présentent les caractéristiques du genre, tel qu’il était à l’époque, à savoir un trait rond, des personnages simplifiés, des têtes disproportionnées ou encore des mains à quatre doigts.

Le plus célèbre d’entre eux dans la série est sans aucun doute Pat Poker. Le barman est pourvu d’un gros ventre et d’une belle moustache ; son activité principale est de servir les verres et de protéger le grand miroir derrière son comptoir lors des bagarres. La danseuse de cancan est présente dans les saloons de la série depuis la libération des mœurs, sous les traits d’une jolie fille ; son autre activité, qui est la prostitution, jamais avouée, saute tout de suite aux yeux des lecteurs plus âgés. Le pianiste, toujours inébranlable malgré les bagarres et les fusillades qui l’entourent, est une dernière figure récurrente du saloon[c 7]. Le chanteur français Joe Dassin interprète, en 1967, une chanson intitulée Les Dalton[16]. Le groupe Carimi cite aussi Lucky Luke dans leur chanson Ayiti Bang Bang en 2001[111].

Télécharger Lucky Luke – tome 8 – Chasseur de primes Livre PDF Gratuit

Lucky Luke doit alors veiller à sa sécurité personnelle, sur la demande du président, lors de sa tournée à travers les États-Unis[s 2]. Dans l’histoire Le Daily Star, Lucky Luke doit protéger le jeune journaliste Horace Greeley, fondateur du Daily Star, dans la ville de Dead End City[s 3]. Dans l’histoire Le Pony Express, Lucky Luke fait équipe avec William Hepburn Russell pour réussir le pari fou du Pony Express de transporter en moins de dix jours le courrier de Sacramento à Saint Joseph[s 4]. Belle Starr mis en scène dans l’histoire du même nom, est une riche femme qui paie les cautions des bandits pour qu’ensuite ils travaillent pour elle[s 5]. Dans l’histoire Le Klondike, Lucky Luke affronte Soapy Smith un bandit qui s’empare de l’or des pionniers[s 6]. Le célèbre peintre de l’Ouest américain, Frederic Remington est représenté dans l’histoire L’Artiste-peintre, Lucky Luke doit le protéger dans l’Ouest sauvage alors qu’il souhaite peindre le légendaire amérindien Hiawatha[s 8].

  • Nettoyage à Red-City parait du no 685 au no 697 et Hors-la-loi du no 701 au no 731.
  • Ce dernier lui propose de reprendre Lucky Luke, un an après la mort de Morris.
  • En 2002 est publié La Légende de l’Ouest, sur un scénario Patrick Nordmann.

Elliot Belt est un chasseur de primes dans l’histoire du même nom que tout le monde déteste pour sa vocation à la délation. Dans l’histoire, il veut capturer Tea Spoon soupçonné d’avoir volé un cheval de compétition à Bronco Fortworth[d 62]. Dans la soixante-huitième histoire, Le Cavalier blanc, l’affrontement a lieu avec Whittaker Baltimore, directeur d’une troupe de théâtre qui joue la pièce Le Cavalier Blanc, mais des braquages ont lieu dans chaque ville où se produit la troupe[d 63]. Dans La Guérison des Dalton, le professeur Otto Von Himbeergeist, qui vient d’Europe pour guérir les Dalton grâce à une nouvelle science appelée la psychanalyse, va tourner casaque à leur contact[d 64]. Buck Ritchie dans L’Empereur Smith tente de manipuler l’Empereur pour utiliser son armée à des fins malhonnêtes[d 65]. Le premier véritable personnage qui va aider Lucky Luke est Dick Digger dans l’histoire La Mine d’or de Dick Digger, puis Battling Belde dans l’histoire Le Grand Combat.